18112014
Dans la tradition de l’afro-funk qui a marqué l’histoire de la musique africaine dans les années 70, le groupe Vaudou Game monté en France par le chanteur togolais Peter Solo crée la surprise avec Apiafo, un album aussi risqué que réussi.
Un léger doute affleure, au moment où les yeux se posent sur le CD pour la première fois. Réédition ou nouveauté ? L’interrogation se prolonge, au-delà des apparences visuelles qu’on sait trompeuses, lorsque démarre No Problem, le premier des douze morceaux : cette batterie-là n’est pas d’aujourd’hui. Les coups donnés sur ses futs font remonter le temps, comme sur ces 33 tours disparus qui resurgissent à travers les blogs de mélomanes passionnés. Mais sans les craquements des sillons caractéristiques des vinyles. Et pour cause : s’il a été enregistré à l’ancienne, avec du matériel analogique, de vieux instruments, de vieux amplis, Apiafo correspond au nouveau projet de Peter Solo, basé « à 80 % sur le son », évalue le chanteur togolais installé à Lyon depuis plus d’une décennie.
Son précédent album Analog Vodoo, paru il y a 18 mois, aura servi d’étape sur ce chemin, lui montrant la direction à suivre : celle d’un afro-funk tel qu’il était pratiqué dans les années 70 par les artistes togolais et béninois, auquel il a ajouté sa propre recherche sur les harmonies vaudou. S’il affirme ne pas être dans une attitude revendicative, son objectif était aussi d’apporter une autre image de la culture vaudou, lui qui a grandi au milieu des cérémonies. Il regrette aujourd’hui que les clichés donnent une vision déformée de ces croyances, de ces rites tournés d’abord vers la nature et ses éléments.
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Catégories : zyque, par lediazec
11092008
Paradoxe, cela pourrait être le surnom de l’auteur, mais comme il n’est pas en peine d’en trouver un parmi tous les superlatifs et diminutifs qu’on lui a attribué, n’en rajoutons pas. Quoique…
C’est une espèce de Don Quichotte, anar et breton de cœur. Toujours à pester après les convenances, les attendus, les injustices, enfin tout ce qui énerve le plus généralement, comme tout un chacun gentilhomme.
Sauf que lui en fait toujours une affaire personnelle, on « l’attaque » littéralement.
Mais à l’inverse du natif réservé et circonspect qui rumine sa hargne sans en montrer la moindre trace, enfonçant le flegme anglois dans un doux euphémisme, lui, le latin, s’il aime cultiver son jardin et aussi y ruminer ses humeurs, tient le plus souvent à exploser en des diatribes matinées de jurons espagnols sonores et détonants. Invariablement il en assène les variantes à ceux qui ont l’étonnement d’être présent à l’heur de l’affront, le déshonneur apportés par la télé, les journaux … Il faut dire qu’en ce moment le choix ne manque pas.
Donc, de son affaire personnelle, il veut en porter témoignage à tous.
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